La peinture était une des marottes de mon grand-père. Le plus souvent, il peignait à l’huile sur des cartons entoilés des paysages, des scènes ou des portraits qu’il choisissait soigneusement sur des cartes postales lors de ses déplacements en représentation. Parfois, il nous demandait une photographie afin de peindre l’un de nous ou un de nos chiens. Certains restaurateurs, lors de ses voyages professionnels - il était absent toute la semaine, ne rentrant que les week-ends et était un “habituel” de plusieurs établissements -, lui avaient demandé de peindre quelques fleurs sur des pichets en guise de décoration. Durant les activités professionnelles de mon grand-père, ma grand-mère, Marie-Thérèse, élevait ses trois enfants - un garçon qui est l’aîné et deux filles. Sur les assiettes, les bouteilles, ainsi que sur les peintures présentées dans la deuxième salle, le personnage peint est Marie-Claude, mon épouse, avec qui j’ai eu trois enfants - un garçon qui est l’aîné et deux filles. LES MAROTTES DU COMMIS-VOYAGEUR Exposition du 8 juin au 6 juillet 2002 SMP, 31 rue Consolat Marseille