Emmanuelle est née à Rouen en 1992. Elle entre à l'ESADHAR de Rouen et en sort diplômée en 2016. Elle vit et travaille à Rouen.
2016 : Novembre-Décembre : Exposition collective des diplômés de l'ESADHAR à l'ENSA, Rouen.
Juillet-Octobre : Exposition collective Espace Vide à la galerie Espace Architecture Gestion, Paris.
Mai : Lecture collective à UBI.
Mars : Exposition collective DON CARLOS au Plot Hr.
Janvier : Exposition collective GRIBOUILLIS ET FRAGMENTS au Plot Hr.
2015 : Décembre : Exposition collective BIP au 180.
Octobre : Exposition collective à la bibliothèque ESADHAR du campus de Rouen dans le cadre du Workshop Ha Ha pendant les portes ouvertes.
Exposition collective ESADHAR campus de Rouen dans le cadre du workshop 5 à 7 pendant les portes ouvertes.
Avril : Exposition collective Private Joke dans la ville de Rouen pour le module OPEX.
Mars-Avril : Exposition collective MOUTON au Plot HR.
Février : Exposition collective ESADHAR campus de Rouen dans le cadre du workshop Tuning pendant les portes ouvertes.
2014 : Décembre-Janvier (2015) : Exposition collective YES à la galerie Störk.
Mai-Juin : Exposition collective Poteau, Le Retour à la galerie Störk.
Mai : Performance lors de l'exposition collective Vases communicants au Jardin des plantes de Rouen.
Avril : Exposition collective Fenêtre sur rue sur la vitrine de la galerie Martainville.
Mars-Avril : Exposition collective Cathédrales 1914-2014 dans les grandes galeries de l'Aître Saint-Maclou.
Mars : - Exposition collective En marchant dans la galerie Martainville.
- Exposition collective au Muséum de Rouen.
Février : - Exposition collective à « la chaufferie » dans le cadre du module OPEX.
- Exposition collective au Muséum de Rouen.
2013 : Mai : - Performance lors de l'exposition collective Paradise Lost au jardin des plantes de Rouen.
- Performance Te prends pas le choux avec la peste dans l'Aître Saint-Maclou.
Mars : Exposition collective ESADHAR campus Rouen pour les portes ouvertes.
Des patins de feutre à la vocation étrange d’être chaussés pour ne pas abîmer la moquette. Un monticule de coques de cacahuètes, proche d’une vieille machine à écrire, dans laquelle une feuille de papier porte l’inscription « j’ai pas faim ». Des gants de toilette humides, joliment brodés et imprégnés de l’odeur de différents gels-douche. Emmanuelle Daché nous invite à nous projeter dans un intérieur intime. Dès lors, notre imaginaire pourrait construire une maison ancienne à la décoration passée et aux senteurs alternativement douces et âcres. Mais cet habitat n’existe que dans les bribes de souvenirs convoqués par les objets exposés en notre esprit vagabond. Ceux-ci, dans leur aspect dérisoire ou par leur détournement, proposent de nous replonger dans notre enfance, tout en restant conscients de notre état d’adulte. Nous savourons alors le charmant plaisir de se replier un moment dans notre mémoire, grâce à des anecdotes mises en scène qui nous sont paradoxalement étrangères. Ces dernières ne demeurent pas forcément véridiques et conduisent le plus souvent les spectateurs vers de fausses pistes. En effet, ces petites histoires de famille se teintent de fiction pour mieux englober celui qui les regarde ou les lit. Légèrement absurdes, parfois aux limites du burlesque, dans les textes notamment, les œuvres nous content des récits fantasques en contrant les interdits d’usage. Emmanuelle Daché pense ses interventions plastiques dans le principe de partage du sensible. Ainsi, ses images, ses sculptures ou ses installations s’inscrivent tels les points de départ de narrations à inventer ou à se remémorer pour les visiteurs. Elle nous propose des situations ouvertes à activer, entre histoire personnelle et collective. Thomas Fort, 2016