Né en 1991 à Courcouronnes, France. Vit et Travail à Rouen, France.
FORMATION :
-2014- ÉCOLE SUPÉRIEURE D'ART ET DESIGN LE HAVRE-ROUEN :
DNAP avec les félicitations du jury.
-2015- STAATLICH AKADEMIE DER BILDENDEN KUNSTE KARLSRUHE:
Échange Erasmus. Classe Daniel Roth.
-2016- ÉCOLE SUPÉRIEURE D'ART ET DESIGN LE HAVRE-ROUEN :
DNSEP avec mention.
EXPÉRIENCE PROFESSIONELLE :
-2016- PLOT HR - ROUEN
Exposition collective "Bureaucratie de l'Unique".
-2015- PLOT HR - ROUEN
Exposition collective "Fragments et Gribouillis".
-2014- GRANDES GALERIES DE L'ESADHAR - ROUEN :
Exposition collective "Cathédrale".
GALERIE STORK - ROUEN:
Exposition collective "Autour du Poteau".
-2012- GRANDES GALLERIES DE L'ESADHAR - ROUEN:
Installation d'œuvres de Natasha NISIC et Aurélie SEMENT.
CONTACT : maurice.alexis@hotmail.fr
Une collection de formes étranges, parfois inquiétantes, disposée sur des socles ou derrière de minces barrières. Nous traversons peut-être un musée fantasmé issu d’un imaginaire décadent, duquel émergent des œuvres hybrides. Là, une sculpture en céramique et mortier figurant un buste gluant, presque dégoulinant, ailleurs une autre, représentant un cerveau double surmonté sur ses flancs de deux pénis en érection. Nous flirtons avec une esthétique trash sans vraiment l’atteindre puisque ces pièces sont entreposées sur ou auprès de structures aux accents minimalistes. Alexis Maurice opère de minutieuses alchimies, associant divers objets et figures à une pluralité de médiums. Son langage s’inscrit dans celui de l’installation, ce qui lui permet d’explorer différentes techniques : moulage, dessin, assemblage, etc. Ses pièces résonnent tels des rébus visuels, des flashs de son inconscient soumis, ici, au regard d’autrui. Les dispositifs qu’il réalise ressemblent à des fragments d’un laboratoire futuriste dans lequel seraient examinés des monstres sans nom. Il y dissèque des formes, tantôt abstraites, tantôt à la figuration vulgaire ou encore surréaliste. Il fabrique un espace hétérogène propice à des collusions multiples entre les objets présentés, ceci afin d’éveiller l’imaginaire du spectateur et le conduire à réfléchir leurs possibles mutations. La lumière, dissimulée dans des socles en bois ou s’échappant violemment de néons criards, révèle des paysages proches de la science-fiction. Mais chaque élément ne traduit qu’une amorce de récit, comme s’il restait toujours défaillant face à la narration. Alexis Maurice met ainsi en place un abécédaire d’images et de formes en trois dimensions, organisé selon une logique paradoxalement irrationnelle.
Thomas Fort, 2016